Le tour du Mont Viso correspond à votre demande. Et, de plus, il est splendide.

De France, au-delà d'Abriès, Ristolas, l'Echalp, vous partez du Belvédère du Viso (2133 m), ou du Parking de Roche Ecroulée (1787 m) lorsque la route est fermée (pendant la haute saison).

Vous passez en Italie par le col du Couloir de Porc (2918 m), puis redescendez sur la voie normale italienne du Viso qui va au Refuge Quintino Sella (2640 m).

Vous passez la première nuit à ce refuge.

Vous pourrez rentrer au point de départ en une seule étape, par les cols Gallarino (2727)- San Chiaffredo (2754), redescente à 1912 m (au-dessus de Pontechianale-Castello) et retour en France par le Col de Valante (2815 m).

Ceci constituera votre troisième journée. Dans ces conditions, la seconde journée sera occupée à gravir la voie normale du Viso (3841m, F+) et vous passerez donc une seconde nuit consécutive au refuge Quintino Sella.

Comme rando c'est "top", tout en demandant d'être quand même un peu entraîné physiquement. Il est donc préférable de ne pas se lancer dans un tel circuit à la descente du train, sans entraînement préalable.

Si vous manquez d'entraînement, soit vous ajoutez une journée, soit vous supprimez l'ascension du Viso. Le mieux est alors de couper la première étape en deux en vous arrêtant en France dès le refuge du Viso (2460 m) le premier soir. (Il serait aussi possible de couper la seconde en faisant étape au Refugio Gagliardone, mais cela ne semble pas utile).

Si vous vous arrêtez le premier soir au Refuge du Viso (cas de figure où la première journée commence l'après-midi par exemple), alors vous avez intérêt à allonger l'étape suivante en passant par le col de la Traversette (2947) plutôt que le col du Couloir de Porc.

Vous pouvez ajouter l'ascension du Monte Granero (3166) ou de la Pointe de Marte (3152) au-dessus du Col de la Traversette, et la recherche des sources du Viso en descendant au Pian del Ré (2020 m).

Ce n'est pas que le Col du Couloir de Porc soit sans intérêt, bien au contraire. Il est assez spectaculaire et surtout beaucoup moins couru que le Col de la Traversette - plus classique - et permet également d'être agrémenté d'une ascension complémentaire, la Pointe de Venise (3096) par exemple.

En fait les deux trajets méritent d'être faits, ce qui vous incitera à revenir randonner une autre fois dans ce secteur magnifique. Alain
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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